La première sortie organisée par l’association pour l’année 2022, nous conduira à Marseille pour y découvrir deux magnifiques expositions au sujet très différent.
Programme détaillé en bas de l’article
Jules Perahim (1914-2008).
De l’avant-garde à l’épanouissement, de Bucarest à Paris
Le musée Cantini en collaboration avec le musée des Sables-d’Olonne (le MASC) a pour ambition de mettre à sa juste place l’œuvre de Perahim dans la diversité de l’univers artistique du XXe siècle. Faisant la part belle aux dessins et peintures, l’exposition s’articule autour de deux moments forts dans la création de l’artiste. Il s’agit d’abord de l’activité avant-gardiste des années 1930 à Bucarest quand il se fait connaître autant pour sa collaboration aux revues non-conformistes d’esprit dada et surréaliste, Unu (dont le principal contributeur est Victor Brauner) et Alge (fondée entre autres avec le poète Gherasim Luca) que par ses expositions personnelles et dessins publiés dans les revues de contestation sociale et politique.
En 1938, en route pour Paris, il s’arrête à Prague et rencontre le milieu avant-gardiste tchèque qui lui organise une exposition personnelle, mais l’avancée des nazis en Europe centrale, l’empêche de continuer son voyage. Après la Seconde Guerre mondiale, ses convictions profondes d’un changement nécessaire de la société roumaine se voient progressivement ébranlées par un climat hostile à la création libre. Il se consacre alors uniquement à l’illustration de livres, à la scénographie et aux arts décoratifs.
À la fin des années 1960, marqué par l’ascension du National communisme, Perahim quitte la Roumanie, refait sa vie et s’établit à Paris. Sa création prend alors son envol dans la continuité des rêves qu’il avait abandonnés, c’est le deuxième moment fort de notre exposition. Durant ces quatre décennies, Perahim devient le peintre épanoui et prolifique d’un œuvre poétique et énigmatique, à l’imagination foisonnante, pleine de fantaisie et d’humour. ( Communication du Musée Cantini)
Salammbô
Fureur ! Passion ! Éléphants ! —Du roman culte à l’exposition
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« C’était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d’Hamilcar. »
Publié en 1862, le roman de Flaubert retrace l’attraction fatale entre Salammbô, prêtresse de Tanit, et Mathô, chef des mercenaires révoltés contre l’opulente Carthage. Pour la première fois, une exposition s’empare de ce chef-d’œuvre de la littérature moderne : en convoquant littérature, peinture, sculpture, photographie, arts de la scène, cinéma, bande dessinée et archéologie, l’exposition « Salammbô. Fureur ! Passion ! Éléphants ! » nous plonge au cœur d’un tourbillon d’images et de sensations qui révèle la portée considérable de ce texte sur les arts, mais aussi son héritage dans l’histoire de la Méditerranée et son actualité. (Communication du Mucem)
Programme détaillé et bulletin d’inscription à imprimer et à envoyer à l‘adresse indiquée.